La première fondation d'un État en Corée remonte au IIIème
millénaire avant l'ère chrétienne. Depuis lors, ce pays
a survécu tant bien que mal entre la Chine et le Japon sans toutefois
perdre son identité et garder une des plus riches cultures du monde
asiatique.
La division contemporaine de la Corée remonte aux suites de l'occupation
japonaise commencée à partir de 1905.
À
la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la Corée est divisée
en deux zones par les puissances mondiales, les États-Unis et l'URSS.
En 1948, le Sud et le Nord se constituent chacun en un État indépendant,
un Nord communiste, et un Sud sous influence étatsunienne. En juin 1950, la Guerre de Corée éclate : le Sud est
soutenu par les États-Unis, le Nord par la Chine. L'accord de cessez-le-feu
de Panmunjeom, signé en 1953, met alors fin aux combats mais pas à la
guerre, qui n'est, en 2004, toujours pas officiellement terminée.
La péninsule de Corée est divisée par une zone démilitarisée
(DMZ) aux alentours du 38e parallèle. C'est la zone la plus militarisée
du monde.
Après la guerre, la République de Corée du Sud, régime
autoritaire sous le gouvernement autocratique de Syngman Rhee et la dictature
de Park Chung-hee, a connu une croissance économique rapide. C'est
dans les années 1980 que les manifestations ont mis fin à la
dictature pour installer un pouvoir démocratique. Kim Dae-jung est
le premier président bénéficiant d'une véritable
légitimité démocratique.
La possibilité d'une réunification reste un sujet important
de la vie politique péninsulaire : une fois encore, rappelons qu'aucun
traité de paix n'a été signé avec le Nord. La
Corée du Sud maintient des efforts en vue d'améliorer la situation,
malgré les menaces autour du programme nucléaire du Nord.
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Sources : CoreeDuSud.com, Wikipédia Page précédente.../ Haut
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