La farouche résistance coréenne à l'occupation japonaise
vaut au gouvernement provisoire coréen en exil à Washington et
dirigé par Syngman Rhee (ou Sungman Rhee) d'obtenir des grandes puissances
l'indépendance de son pays à la conférence du Caire (1943). A
la conférence de Potsdam, il est décidé que les quatre
Grands (URSS, États-unis, Chine et Royaume-uni) garantiront conjointement
l'indépendance
du pays.
Mais le véritable destin d'une Corée entre
les mains des vainqueurs se révèle bientôt : il est rapidement
décidé entre
l'URSS et les États-Unis qu'ils désarmeront ensemble l'armée
japonaise présente en Corée, les premiers au nord, les seconds
au sud. Les États-Unis proposent le 38ème parallèle.
Au sud, Yo Unhyong (nationaliste de gauche) proclame la république
populaire le 6 septembre. Les États-Unis répondent par l'installation
d'un gouvernement militaire à Séoul le 7. Le général
Hodge supprime les comités de libération nationale, et maintient
les fonctionnaires japonais et coréens de l'administration impériale
japonaise. Il déclare illégale la république proclamée
le 6, et démet Yo Unhyong de ses fonctions. Sungman Rhee rentre en
Corée en octobre.
La question de l'indépendance de la Corée ne peut être
résolue entre les deux Grands, qui portent la question devant l'Assemblée
générale des Nations unies en 1947. Des élections sont
décidées et organisées par les deux occupants.
Au nord, l'URSS empêche les délégués des Nations
Unies de constater les conditions de vote. C'est ainsi qu'un régime
communiste totalitaire est établi au nord, et que la République
de Corée, au régime présidentiel, est fondée
en 1948. Sungman Rhee devient le premier président le 15 août
1948, troisième anniversaire de la libération, et doit immédiatement
faire face aux guérillas provinciales. Au nord, la République
populaire démocratique de Corée est proclamée le 9 septembre.
Sources : CoreeDuSud.com, Wikipédia Page précédente.../ Haut
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